La climatisation réversible a la particularité de produire à la fois de l’air chaud et de l’air froid. De ce fait, elle peut fonctionner aussi bien comme système de climatisation que comme système de chauffage.

Comment fonctionne-t-elle ? Quels sont les avantages ? Combien coûte-t-elle ? Eléments de réponse.

Le fonctionnement du climatiseur réversible

Le mode de fonctionnement de la climatisation est assez simple. Pour produire de l’air froid, l’appareil capte les calories présentes à l’intérieur du logement et les évacue à l’extérieur. Cela permet de faire rafraîchir la température.

Voilà comment marche les climatiseurs en général. En ce qui concerne les modèles réversibles, ils sont aussi conçus pour produire de l’air chaud. Pour cela, ils captent les calories présentes dans l’environnement extérieur, lesquelles sont ensuite converties en air chaud pour faire grimper la température à l’intérieur du logement.

Lorsque l’appareil fonctionne comme un système de climatisation, son unité intérieure capte les calories pour les évacuer à l’extérieur. Lorsqu’il fonctionne comme système de chauffage, une unité extérieure capte les calories dans l’environnement extérieur. Quoi qu’il en soit, c’est toujours l’unité intérieure qui produit de l’air chaud ou de l’air froid, en fonction du fonctionnement du climatiseur.

L’intérêt d’installer une climatisation réversible

Le premier avantage saute aux yeux. L’appareil a une double fonction, comme expliqué plus haut : il peut fonctionner en mode climatiseur ou en mode chauffage.

Il est par ailleurs important de noter que la clim réversible fonctionne exactement comme une pompe réversible. Cela représente un avantage pratique lorsqu’elle fonctionne en mode chauffage. Cela permet surtout de réaliser des économies d’énergie. En effet, pour produire 3 KWh, l’appareil consomme à peine 1 KWh.

C’est très prometteur en termes de confort thermique et de rendement énergétique. Mais il ne faut jamais perdre de vue que la clim réversible ne saurait faire office de système de chauffage principal. En revanche, l’appareil est parfaitement adapté pour fonctionner comme chauffage d’appoint.

Le coût de la clim réversible

Il existe sur le marché des modèles dotés de plusieurs unités intérieures. Ce sont évidemment les modèles les plus performants, mais également les plus coûteux. Il faut coûter au moins 5.000 €, sans compter le frais d’installation. Si vous ne pouvez pas vous permettre une climatisation à plusieurs unités, vous pouvez dénicher un bon modèle à une seule unité. Le prix se négocie entre 500 € et 700 €. En cas de doute, n’hésitez pas à demander l’avis d’un professionnel.

Une salle de bains au sous-sol améliore le fonctionnement de votre maison et ajoute de la valeur à l’immobilier comme peu d’autres améliorations à la maison. Mais l’ajout d’une salle de bains complète au sous-sol n’est pas un projet facile. Peu de bricoleurs sont réellement en mesure de s’acquitter de toutes les tâches en cause, et le plus souvent, c’est un projet qu’il vaut mieux laisser aux professionnels.

La plupart des propriétaires embaucheront un entrepreneur général ou des sous-traitants individuels pour gérer tout ou partie du travail. Mais comprendre ce qui se passe dans une salle de bain au sous-sol vous aidera à comprendre la complexité du projet et facilitera le travail avec des professionnels. Et qui sait ? Vous pouvez même être capable de faire tout ou une partie du travail vous-même.

La planification du projet

Cela permet notamment de mieux communiquer avec les professionnels en charge des travaux et d’être dans les clous en matière de délais et de budget. La planification d’une salle de bains au sous-sol tient compte de considérations uniques, différentes de celles d’autres projets de rénovation.

La conception

En plus de déterminer la portée du projet, la conception de votre salle de bains affectera également les autorisations et les inspections nécessaires. En plaçant votre nouvelle salle de bains à proximité des installations existantes, vous réduirez votre charge de travail et nécessiterez moins de permis. Si vous le pouvez, placez votre salle de bains en dessous de celle du premier étage. Cela facilite grandement l’extension des canalisations de plomberie et de câblage.

Le drainage

Le drainage est une considération importante lors de la planification de votre salle de bain au sous-sol. La plomberie hors sol repose sur la gravité pour drainer les eaux usées. Le système doit notamment respecter une certaine pente d’écoulement des eaux. Demandez à un professionnel d’examiner la pente de vos canalisations d’égout et des tuyaux de drainage existants. Lorsque le point de sortie de l’égout est au-dessus du niveau d’une dalle de plancher de sous-sol, par exemple, une salle de bains au sous-sol nécessitera des solutions spéciales pour le pompage des eaux de drainage des canalisations d’égout. De même, si votre maison utilise une fosse septique, des solutions spéciales peuvent être nécessaires.

Le débit de drainage

Demandez à un professionnel d’examiner le débit ou votre système de drainage. Un système qui fonctionne correctement pour la plomberie existante peut ne pas supporter l’ajout d’une autre salle de bain au sous-sol. De faibles débits ne permettent pas d’évacuer les déchets de manière appropriée et risquent d’entraîner des obstructions.

Clapets antiretours

Dans de nombreux cas, la réglementation municipale peut imposer des clapets antiretours sur les conduites de drainage du sous-sol. Celles-ci sont conçues pour que le débit des eaux usées ne puisse pas s’inverser et retourner dans la maison. Demandez à un professionnel si une vanne est nécessaire avec votre système.

Plus l’eau contient de calcium et de magnésium, plus la quantité de calcaire qui se forme est importante. Dans tous les cas, les résidus de tartre fragilisent les canalisations. Il est donc important, dans un souci de prévention des risques, d’entretenir régulièrement votre réseau de canalisations. L’anticalcaire joue pour cela un rôle essentiel.

Les risques liés à la formation de dépôt de calcaire dans les canalisations

C’est bien connu, le calcium est un des pires ennemis de tuyauteries et des canalisations. Il contribue largement à la formation de calcaire dont les dépôts finissent par boucher les tuyaux. A terme, cela peut provoquer des fuites d’eau. Sans entretien régulier, vous pourriez être amené à entreprendre des travaux coûteux pour la réparation des canaux et tuyaux infestés.

Mais en plus des fuites d’eau éventuelles, les dépôts de calcaire peuvent aussi provoquer une surconsommation d’eau. Lorsque les canaux et les tuyaux sont bouchés, le débit d’eau diminue. Cela a pour principale conséquence une baisse de la performance des appareils électroménagers, les rendant énergivores.

En somme, pour éviter qu’un problème de canalisation ou de tuyauterie ne devienne la croix et la bannière, l’entretien régulier est LA solution la plus pertinente.

Enlever les tartres présents dans les canaux et les tuyaux

De nombreux commerces vendent des produis antitartres efficaces, en particulier les boutiques spécialisées dans la plomberie ou le bricolage en général. Vous pouvez aussi utiliser des produits maison, comme le mélange de bicarbonate de soude et de vinaigre blanc.

Quel que soit le produit utilisé, il ne faut pas perdre de temps lorsque vous constatez des dysfonctionnements au niveau de votre réseau de tuyauterie et d’eau. Quand le robinet, la paume de douche ou l’évier ne fonctionnent pas correctement, cela devrait vous mettre la puce à l’oreille.

Si l’entretien est bien fait, vos installations fonctionneront de nouveau correctement. C’est pour cette raison qu’il est recommandé de solliciter les services d’un plombier professionnel. Pour éviter les arnaques, consultez les annuaires de professionnels ayant pignon sur rue. Mais surtout, demandez toujours un devis écrit avant les travaux.

Il n’est pas compliqué de préparer des solutions anticalcaires soi-même, certes. Mais l’intervention du plombier ne se limite pas toujours à l’entretien de vos installations. Profitez également de sa venue pour demander des conseils quant à la bonne utilisation de vos équipements sanitaires ou de vos installations de plomberie. Le but est de mieux les utiliser pour leur assurer une bonne durée de vie.

La plomberie sans soudure existe, que ce soit pour la salle de bains, les toilettes ou la cuisine. Dans cet article, on va s’intéresser à la cuisine. On parlera plus précisément des éviers de cuisine sans soudure, intégrés au comptoir.

Les avantages d’un évier intégré ou sans soudure

Les éviers de cuisine intégrés ou sans soudure créent un look moderne et épuré, facilitent le nettoyage des comptoirs et empêchent la formation de moisissure dans et autour de votre évier. Ils peuvent également être fabriqués à partir de divers matériaux, notamment l’acier inoxydable, le corian (le matériau du futur) et le béton, ce qui leur permet de s’intégrer à tous les styles de cuisine.

Voyons cela de plus près à travers des idées plus ingénieuses les unes que les autres :

1. Les comptoirs qui font offices d’éviers

Les éviers sont complètement intégrés dans les comptoirs de la cuisine, ce qui permet de maintenir une apparence et une sensation de propreté et de modernité. Pour la couleur, le blanc semble la meilleure option.

2. Deux éviers fabriqués avec le même matériau que le comptoir

Ce type de conception est parfait pour un îlot de cuisine moderne ou contemporain. L’harmonie des matériaux entre les éviers et le comptoir apporte un standing recherché dans la pièce.

3. Un évier qui fait office de comptoir

Plus précisément, dans un îlot de cuisine moderne ou contemporain, un home-stager professionnel peut aménager l’évier de manière à ce qu’il se transforme en un comptoir, et cela sur les quatre côtés.

4. Deux éviers intégrés en marbre

L’idée est justement de mettre en valeur ce matériau – le comptoir peut être fabriqué avec un autre type de matériau. Cette conception permet aux stries du marbre de se prolonger du comptoir à la base de l’évier.

5. Evier intégré en acier inoxydable

Choisir l’acier inoxydable pour l’évier comme pour le comptoir permet de débarrasser facilement le plan de travail des miettes et déchets alimentaires.

6. Un évier et un comptoir en béton

Le choix de ce matériau se fait souvent dans le but de créer un contraste entre le ou les matériaux les plus présents dans la cuisine. Par exemple, le béton du plan de travail contraste merveilleusement bien avec le bois. Cela permet à la fois de créer une ambiance moderne et contemporaine et d’apporter une touche d’originalité au cadre intérieur de la cuisine.

Le concept de chauffage de l’eau sans réservoir est assez simple : au lieu de chauffer de l’eau et de la stocker dans un réservoir où l’énergie est perdue toute la journée, les systèmes sans réservoir chauffent l’eau à la demande, dans la mesure où l’eau chaude est réellement nécessaire et utilisée.

Aux origines du concept

Ce concept est né en Europe et en Asie, où des appareils de chauffage sans réservoir sont utilisés depuis des décennies. Au début des années 1990, alors que les prix de l’énergie commençaient à augmenter en Amérique du Nord et que les consommateurs accordaient de plus en plus d’attention aux technologies « vertes », la technologie de chauffage de l’eau sans réservoir migre aux États-Unis et au Canada. Les premiers modèles, généralement conçus pour des applications aux points d’utilisation à faible débit, n’étaient pas très sophistiqués, mais offraient aux consommateurs un chauffage de l’eau à la demande et la possibilité de réduire leur coût et l’empreinte environnementale associée.

L’évolution des chauffe-eau sans réservoir

Les chauffe-eau sans réservoir d’aujourd’hui sont beaucoup plus puissants et capables de gérer les demandes de tout un ménage, ainsi que de nombreuses applications commerciales. Bien que la technologie varie énormément, le concept général de chaque unité est le même.

Le principe de fonctionnement du chauffe-eau sans réservoir

Un capteur de débit détecte l’activation d’un robinet d’eau chaude et active le chauffe-eau sans réservoir. Une série d’éléments chauffants chauffent alors l’eau et continuera ainsi jusqu’à ce que le capteur de débit reconnaisse que l’eau a cessé de couler (vous fermez le robinet).

Des économies d’énergie

Étant donné que le chauffe-eau ne fonctionne que quelques minutes par jour, contrairement aux chauffe-eau traditionnels à réservoir, il permet de réduire considérablement les coûts énergétiques, généralement entre 30 et 50 %. Puisqu’un chauffe-eau sans réservoir peut fonctionner à l’infini sans manquer d’eau chaude, il n’est plus nécessaire de surchauffer l’eau comme c’est le cas avec les appareils de chauffage conventionnels pour s’assurer qu’ils ne manquent pas d’eau chaude. Cela crée des économies d’énergie supplémentaires et réduit la formation de calcaire. En conséquence de cela, et du fait que la pression d’eau est maintenue à son maximum dans un appareil de chauffage sans réservoir, il est moins sujet aux problèmes liés à l’accumulation de minéraux et de sédiments. En conséquence, ils bénéficient de garanties beaucoup plus longues que les chauffe-eau conventionnels et durent bien plus longtemps. Bien sûr, en raison de leur petite taille (environ la taille d’une mallette), les chauffe-eau sans réservoir permettent également de gagner de la place.

L’évolution technologique continue

Bien que tous les chauffe-eau sans réservoir soient basés sur le même concept de chauffage de l’eau à la demande uniquement, il existe une énorme variation dans les technologies disponibles, allant des modèles rudimentaires marche/arrêt aux appareils de chauffage offrant un contrôle thermostatique automatique. Indépendamment des débits et de la température de l’eau entrante. En conséquence, il existe également de grandes différences de performances.

Dans une salle de bains, le radiateur est devenu un élément essentiel du confort. Dans cette perspective, l’offre est pléthorique et il n’est pas toujours facile de s’y frayer un chemin. Choisir le bon appareil implique de répondre à plusieurs questions.

Le mode de chauffage

La première question concerne le mode de chauffage. Le radiateur sélectionné doit être conforme à l’installation existante: radiateur électrique pour le chauffage électrique, radiateur à eau chaude pour le chauffage central (chaudière) ou pompe à chaleur. Enfin, les systèmes doubles permettent le fonctionnement de votre radiateur avec votre système de chauffage central en hiver, tout en offrant la possibilité d’utiliser le chauffage d’appoint en été ou à mi-saison (circuit d’eau chaude désactivé).

La taille

La deuxième question est la taille. Cela dépend de la puissance de chauffage nécessaire. En règle générale, la règle de 100W/m² est appliquée. Cela dépend également de la taille souhaitée de l’appareil. Plus un appareil est puissant, plus il est long et large. Cela permet de sécher plus de serviettes en même temps. Enfin, tenez compte de l’espace requis et de l’espace disponible dans la salle de bain pour installer l’appareil correctement.

Chauffer la pièce, sécher et réchauffer les serviettes

Voici une autre question à aborder : mon radiateur pourra-t-il chauffer la pièce tout en séchant et en réchauffant les serviettes ?

En effet, un sèche-serviettes classique, une fois recouvert de serviettes, n’assure pas nécessairement le chauffage adéquat de la salle de bains.

Le système « triple confort » répond à ces trois objectifs. Le radiateur de la salle de bains est équipé d’un ventilateur qui assure un chauffage rapide de la pièce pendant la douche. L’élément chauffant, à commande électronique, maintient une température optimale à tout moment, même lorsque le sèche-serviettes est entièrement recouvert de serviettes.

Du confort aux économies d’énergie

Des systèmes de programmation permettent de basculer facilement entre les modes « Eco » et « Confort ». La fonction de cycle de douche permet de régler le fonctionnement de l’appareil pendant l’utilisation de la salle de bains pour un confort optimal et de meilleures économies. Les résultats parlent d’eux-mêmes : les utilisateurs peuvent entrer dans une salle de bains chaude, se sécher le corps avec des serviettes chaudes et les sécher rapidement après tout en réalisant des économies d’énergie.

Le design

Il existe une vaste gamme de types (fixes, pivotants …), de tailles, de formes de tubes, etc. pour tous les goûts. La même chose s’applique quand il s’agit de couleurs. Le blanc classique et les finitions chromées tendance sont disponibles avec une grande variété de couleurs, du plus brillant au plus doux. Cela vous aidera à choisir un radiateur de salle de bain parfaitement assorti à votre salle de bains.

Comment faire en sorte que l’installation de plomberie fonctionne correctement pendant des années ? Il existe des astuces simples et pratiques en termes d’entretien de la tuyauterie. En revanche, quand ces solutions ne marchent, ce qui peut être révélateur d’un dysfonctionnement plus grave, faites appel à un plombier professionnel.

Connaître comment fonctionne une installation de plomberie

Les émissions malodorantes des tuyauteries peuvent arriver à tout le monde. Les odeurs se dégagent le plus souvent des lavabos ou de la salle de bains. La meilleure arme reste la prévention. Pour ce faire, vous déversez dans la tuyauterie une solution maison à base de bicarbonate de soude, de vinaigre blanc et de gros sel. Il faut environ un quart d’heure à la concoction pour agir efficacement. Après, vous pouvez rincer en laissant couler l’eau chaude.

Si cela ne marche pas, le siphon est probablement bouché. Le démontage est alors inévitable. A ce stade, vous pourriez toujours vous passer d’un professionnel, à condition tout de même de maîtriser les différentes étapes pour changer un siphon. Si ce n’est pas le cas, décrochez votre téléphone et appelez le plombier le plus proche.

Prévenir l’encrassage des canalisations

Ce problème concerne surtout les canalisations de lavabo, de baignoire ou de salle de bains. Les produits capillaires peuvent par exemple finir par s’entasser sur les parois des canalisations de la douche. L’évier de la cuisine, lui, est vulnérable à l’entassement de particules de nourritures ou de savon. En tous les cas, sans entretien régulier, l’encrassage finit par provoquer des émanations malodorantes.

Il existe différents produits spécialement conçus pour prévenir ce genre de problème. Le marc de café et le déboucheur à air peuvent également vous aider à éviter l’entassement de salissures dans vos canalisations.

Vérifier la qualité de l’eau

Le bon fonctionnement des installations de plomberie dépend beaucoup de la qualité de l’eau sanitaire. Et ce ne sont pas les solutions (chimiques ou maison) qui manquent.

Les dépôts de calcaire se forment facilement quand l’eau est trop dure. Cela fragilisera à termes vos appareils ménagers.

Pour y faire face, les produits anticalcaires sont vos meilleurs alliés. Vous pouvez aussi utiliser du vinaigre blanc ou encore un adoucisseur d’eau.

Vous avez sans doute déjà entendu parler des appareils électromagnétiques. Ils génèrent des réactions de microélectrolyse, permettant d’éviter que du tartre ne s’accumule dans les canalisations.

Le clapet antiretour est également un outil qui fait ses preuves, pour éviter que des eaux usées ne rebroussent chemin. Dans les cas de chauffage collectif, l’installation d’un disconnecteur est par ailleurs conseillée par les experts.

L’entretien du chauffe-eau et de la chaudière doit en outre être le plus régulier possible. Servez-vous notamment d’un détecteur de monoxyde de carbone.

Beaucoup de gens ne prêtent suffisamment pas attention à l’état de la tuyauterie jusqu’à ce que les problèmes surviennent. Plus qu’un simple bouchon au fond de votre évier ou de votre baignoire, un tuyau d’évacuation remplit une fonction importante en éliminant l’eau de votre maison par le biais du système de plomberie.

Les toilettes qui se refoulent, les éviers qui se vident lentement ou l’eau qui stagne dans la salle de bains sont autant de problèmes qui nécessitent souvent l’intervention de professionnels. Cela ne vous empêche pas de faire le nécessaire, de limiter les dégâts en quelque sorte. Mais encore faut-il posséder les bons outils.

Les types de drains

Ils existent plusieurs types de drains dans une maison, y compris ceux de la cuisine, de la salle de bains ou de la buanderie. Partout où l’eau sort, il doit y avoir un système d’évacuation efficient. Les baignoires, les éviers et les toilettes ont tous des conduits d’évacuation, tout comme vos gros appareils ménagers tels que le lave-linge ou le lave-vaisselle.

Ces canalisations de drainage ne constituent qu’un bout du système de plomberie et chacune d’elles est reliées à la canalisation principale où l’eau s’écoule dans la fosse septique ou dans le système d’alimentation de la ville.

De nombreux problèmes de plomberie peuvent survenir, mais le colmatage est le plus courant. Il est en même temps le plus facile à résoudre, avec les moyens du bord, comme on dit.

Les types d’obstructions

Quand l’eau se vide lentement ou que les toilettes se refoulent, c’est parce que la tuyauterie est bouchée. Cela peut même conduire à une panne de votre machine à laver, entre autres. Les tuyaux peuvent être obstrués par des résidus de savons, des déchets alimentaires, de la graisse, des cheveux ou même une accumulation de végétaux.

Les outils de base pour nettoyer la tuyauterie

Les serpents de vidange sont pratiquement incontournables pour déboucher les éviers et les toilettes. Ils sont parfois aussi utilisés en complément d’une tarière, munie de crochets permettant de saisir et de retirer la source du sabot. Les tarières sont d’autant plus utiles que les sabots sont souvent des objets minuscules amassés dans la canalisation.

Les outils électriques

Les simples outils de poche ne suffisent évidemment pas à retirer les sabots profonds. Dans ce cas, on se tourne plutôt vers un équipement de nettoyage électrique. C’est le cas entre autres du nettoyage du tambour de la machine à laver.

La plomberie est une tâche complexe qui requiert à la fois précision et connaissances. En parcourant les annuaires en ligne, vous constaterez que de nombreux plombiers prétendent qu’ils travaillent non seulement rapidement, mais aussi à moindre coût. Malheureusement, certains ne travaillent que pour gagner beaucoup d’argent, quitte à escroquer leurs clients. Voici trois des arnaques de plomberie les plus courantes… et comment les éviter.

Faire passer des matériaux bas de gamme pour des produits de qualité

Cette arnaque tourne autour des matériaux. La tuyauterie en polyéthylène réticulé de haute qualité (PEX) ou en cuivre présente un coût élevé, et de nombreux propriétaires n’hésitent pas à acheter des produits qui maintiendront la plomberie d’une maison en bon état pendant les dix prochaines années. Des plombiers sans scrupules, cependant, vous disent qu’ils n’utilisent que les meilleurs matériaux. Les factures sont alors salées alors que les techniciens recourent à des alternatives bien moins coûteuses.

Il y a deux façons de vaincre cette arnaque. Commencez par demander une liste des pièces que votre entrepreneur compte utiliser, puis apportez-la à votre magasin de matériel ou de rénovation résidentielle local. Si le plombier utilise en réalité des matériaux d’entrée de gamme, faites appel à un autre technicien.

Deuxièmement, assurez-vous que le contenu de la facture correspond à ce qui se cache derrière vos murs. Si votre plombier indique qu’il utilise une marque particulière de tubes PEX, examinez-les avant de procéder à l’installation.

Les coûts supplémentaires inattendus

Pour cette arnaque, votre plombier se met au travail dès que l’encre sèche sur son contrat, mais au bout d’une semaine, vous remarquez qu’il y a plus de personnes dans votre maison que nécessaire. Dans certains cas, les techniciens qui viennent « en renfort » peuvent être des apprentis, mais certains sous-traitants tentent d’augmenter leurs profits en sous-traitant une partie du travail qu’ils pourraient éventuellement confier à des amis ou à leur famille, puis affirmant qu’ils n’ont aucun contrôle sur les taux horaires, sauf le leur. .

Demandez toujours exactement pourquoi chaque personne est nécessaire. Si on ne vous donne pas de réponse claire et satisfaisante sur les raisons de la présence d’un technicien, arrêtez tout ou assurez-vous que les coûts supplémentaires ne sont pas engendrés par des tâches inutiles.

Devis approximatif ou parfois inexistant

Le plombier arnaqueur est un menteur professionnel. Il vous communique le « coût total » de son intervention pendant qu’il se déplace dans votre maison, tout en expliquant l’origine du problème, les solutions à adopter – le but est de vous empêcher de vous focaliser sur le tarif. Lorsque vous demandez un devis par écrit, il dit qu’il doit s’asseoir pour tout détailler et qu’il vous répondra. Quand il le fait, il propose un budget final qui sonne bien, mais uniquement au téléphone – il n’y a pas de paperasse. Il vous promet de voir des documents tout de suite, mais semble avoir hâte de se mettre au travail. Les semaines passent et toujours aucune estimation par écrit. Mais lorsque le travail est enfin terminé, vous recevez une facture à un prix égal à deux ou trois fois le prix initial.

Demandez toujours un devis par écrit et signez un contrat précisant le montant à payer et à quel moment. De cette façon, si la qualité du travail est douteuse ou si le travail ne se fait pas à temps, vous avez une chance de vous battre devant la justice.